LE BONHEUR Depuis quelque temps déjà je remarque, Que dans la chasse au bonheur on embarque, Que dans des catégories on parque, Les gens qui pour les strass attaquent, A corps perdus des carrières de star d’un soir, Lâchant tout derrière eux avec le seul espoir, De devenir riche, en abusant des pouvoirs, De ce média dans lequel je ne vois que du noir. Le bonheur se doit-il d’être sophistiqué ? Doit-il être absolument si compliqué ? Va t’on continuer à nous faire oublier, Toutes ces choses si simples que je peux citer. Qu’y a t’il de mieux que de se coucher Dans un pré, pour les étoiles contempler ? Qu’y a t’il de mieux que de regarder Un coucher de soleil un soir de plein été ? Deux amants qui se frôlent pour la première fois, Un sourire, un regard, sur un visage en joie. Le souffle du vent qui caresse sa peau, Entendre le matin le chant d’un oiseau. Tous ces gens là ont-il déjà eu le frisson, En voyant un enfant sans maison ? Se sont-ils au moins posé la question De savoir s’ils avaient raison ? Franchement comment peut-on nous faire croire Que seule la célébrité peut laisser apercevoir, Ce bonheur qui pourtant existait avant tout ça. Je ne me laisserai pas endormir par ce média. Je ne croirai jamais en ces vendeurs de rêves, Je penserai toujours que quand le jour se lève, C’est une chance qu’il faut apprécier, Peu importe si pour ça il faut rire ou pleurer. J’espère que vite on ouvrira les yeux , Que l’on s’apercevra avant d’être trop vieux, Qu’un brin d’herbe, une fleur, un roseau, Ou même tout simplement qu’un seul mot, Peut suffire à égayer cette période éphémère, Courte ou longue, que l’on passe sur la terre. Les choses les plus simples sont très souvent, L’origine de nos plus beaux moments. Le bonheur est en nous, alors il n’y a pas besoin, D’aller le chercher encore et toujours plus loin. Il faut juste comprendre comment le partager, Le donner sans compter, on ne peut l ‘épuiser. J’adore sentir couler lentement sur mon visage, Une larme, en regardant là haut vers les nuages. Comment est-on devenu si exigeant, Alors que moi je suis ici bien vivant. C’est ça le bonheur……..
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