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LA MISERE

Qu’est ce qui compte le plus franchement ?
Qu’est ce qui est le plus important ?
Pourquoi n’y a-t-il que des gens pressés,
Ressemblants à des zombies animés ?

Chacun, de nos jours, veut sa place au soleil,
Prendre tout pour lui, alors qu’on est tous pareils,
Prêt à marcher sur la main de celui
Qui cherche juste à manger aujourd’hui.

Celui-ci devra se nourrir des restes
D’un monde qui toujours et sans conteste,
A fixé les limites au plus haut,
Empêchant les peuples d’être égaux.

Qu’y a-t-il de tellement déshonorant,
A donner ne serait-ce que de son temps,
Afin que ne serait-ce qu’un instant,
Le sourire revienne simplement.

Une simple petite seconde de bonheur,
Vaut tellement plus que de longues heures
A se demander comment ignorer,
Ces êtres humains seuls et délaissés.

Je voudrais tellement qu’à partir de demain,
Systématiquement que l’on tende sa main
A celui ou celle qui en a tellement besoin,
Franchement ce n’est pas si loin.

S’il vous plaît ne prenez pas à la légère,
Ce fléau qu’on appelle la misère.
On en parle de nos jours si simplement,
Que l’on croirait cela pas important.

Pour moi aujourd’hui celui qui a le pouvoir,
N’est pas cet homme riche et loin de vouloir,
Equilibrer le monde en acceptant de voir,
Plus loin que sa limousine noire.

Les hommes les plus grands sont souvent cachés,
Sous des cartons, en train de quémander,
Le droit de vivre, le droit de manger,
Comment peut-on vivre sans y penser ?

Bref il ne faut pas y aller par quatre chemins,
Ouvrir ses yeux et tendre ses mains.
La route est bien droite et sans aucun virage.
Il faut absolument apprendre le partage !

Fabio, qui se répète mais à force ça payera
© Fabio